Arcinfo oublie de tenir compte des baisses de prestation subies par les employés actifs. En effet, l'effort total demandé est d'environ 950 millions, dont 200 millions à charge des employeurs. Les employés vont, en fait, en financer près de 80% (sous forme de baisse de prestation et de contributions supplémentaires). Un autre élément inquiétant de cette réforme: l'Etat ne participe finalement, en tant qu'employeur et subventionneur qu'à la moitié. Cela signifie que les employeurs para-étatiques (EMS, hôpitaux, Ecoles, ...) devront absorber ces coûts uniques (85 M) et récurrents (20.9 M) à mandat de prestation égal: faire la même chose pour moins. Cela pourrait résulter en un risque vital pour certaines d'entre elles. L'Etat de Neuchâtel (le Canton) s'en tire en fait à bon compte: les conversions vers la primauté des cotisations, dans d'autres cantons, ont été subventionnés, parfois à milliards. Cette conversion n'est d'ailleurs pas une garantie de succès pour une caisse (voir le Jura). En résumé, on demande aux employés actif d'accepter immédiatement des baisses de prestations de retraite, ainsi qu'au futur de nouvelles pressions financières des institutions para-étatiques qui les emploient.
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